JO-2024 : Plus de 1 000 techniciens d’Orange mobilisés, 10 à Nice
- Par Sébastien Guiné --
- le 12 juillet 2024
Partenaire premium, Orange va assurer seul la connectivité pendant les Jeux Olympiques (26 juillet-11 août) et Paralympiques (28 août-8 septembre) de Paris.
« Nous avons le spectre le plus important au niveau des télécoms dans l’histoire des Jeux », se félicite, à juste titre, David Ripert, chef de projet JO-2024 pour Orange dans la région Sud. « Orange est le seul opérateur alors qu’il y en avait cinq pour assurer la connectivité des Jeux de Tokyo » organisés en 2021, ajoute-t-il. Le dispositif de l’opérateur français a été présenté à la presse locale le mardi 9 juillet à l’Allianz Riviera, l’un des 35 sites de compétition. « Nous déployons la connectivité sur l’ensemble des sites de compétition mais aussi sur des sites de non-compétition comme les villages olympiques, les gares, les aéroports et les centres d’entraînement. Cela concerne le mobile, le fixe, la data, les flux vidéo et les flux de résultats. La clé de la réussite ce sont les équipes présentes », explique encore le chef de projet. Avec pas moins de 1 000 techniciennes et techniciens dans toute la France, une centaine dans le sud-est et dix à Nice. David Ripert a également rappelé qu’Orange avait l’habitude des grands événements sportifs, avec à son actif, entre autres, les Coupes du monde de rugby 2007 et 2023, l’Euro-2016 de football, le Tour de France et Roland-Garros. Dans la région, sont concernés par les JO les stades de Marseille et Nice pour les tournois de football féminin et masculin et la Marina de Marseille pour les épreuves de voile. Orange est également partenaire des Jeux Paralympiques mais il n’y a pas d’épreuves prévues dans le sud.
Même équipe
- Orange profite des Jeux Olympiques et Paralympiques pour tester de nouvelles technologies, comme le Push-to-Talk ©S.G
L’équipe d’Orange basée au stade de Nice, composée de techniciens, d’experts réseau et d’une responsable, Béatrice Franc, est la même que celle qui avait travaillé pour la connectivité pendant la Coupe du monde de rugby, l’année dernière. « On a eu l’expérience de la Coupe du monde, c’était un plaisir. Là on entre dans le vif du sujet, on est en train de déployer et l’équipe est très mobilisée », souligne Béatrice Franc. L’équipe niçoise permettra aux plus de cent journalistes présents en tribunes et aux 80 photographes sur la pelouse de travailler dans les meilleures conditions lors des six rencontres prévues. Elle devra également veiller au bon fonctionnement du IBC (international broadcast center), de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) et de la régie centrale. Autre défi de taille pour toutes les équipes d’Orange, celui de la responsabilité environnementale. « Pour réduire au maximum notre empreinte carbone, on va réutiliser 75 % des équipements (borne wifi, router, cœur de réseau…) qu’on va déployer, au service de tous nos clients, et au moins 50 % des câbles, car il y a un peu plus de dégradations », confie David Ripert.
Innovation : le Push-to-Talk », talkie-walkie sans limite géographique
Orange profite des Jeux Olympiques et Paralympiques pour tester de nouvelles technologies, comme le Push-to-Talk. « C’est un talkie-walkie qui fonctionne grâce au réseau d’Orange, en 4G mais aussi en wifi, en mode privé et sécurisé », expose David Ripert. Toutes les équipes d’Orange mais aussi celles de l’organisation des Jeux, en sont pourvues. Contrairement aux talkies-walkies traditionnels, des appels peuvent être passés à très longue distance et il permet également de passer des appels avec de la vidéo.